Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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François Fillon : le tartuffe derrière le masque de père-la-vertu

26/08/2011 11:35

François Fillon : le tartuffe derrière le masque de père-la-vertu


En annonçant 11 milliards d’économies, Francois Fillon, fidèle à son nouveau personnage de père-la-vertu, veut apparaitre comme le champion d’une gestion en bon père de famille. Si on regarde derrière les effets d’annonce et les effets de manche, François Fillon est en réalité un tartuffe.

Comment ose-t-on se moquer ainsi des Français ? François Fillon a-t-il oublié que le Parlement est appelé à débloquer 15 milliards d’euros supplémentaires pour le tonneau des danaïdes grec les 6 et 7 septembre prochains ? Les 11 milliards d’économies que le gouvernement a difficilement rassemblés au prix de nouveaux sacrifices pour les Français, ils vont être jetés par la fenêtre dans deux semaines pour contenter les marchés financiers et les banques.

Faut-il aussi rappeler que, depuis un an, le gouvernement a déjà augmenté la dette de 45 milliards d’euros pour mettre sous perfusion une monnaie unique qui asphyxie pourtant l’économie de nos pays ?

C’est une tartufferie sans précédent à laquelle se livre François Fillon, une politique où l’on rançonne les Français pour payer les banques qui se sont trop aventurées en Grèce. Si le gouvernement peut débloquer tant de milliards, ils devraient être investis dans l’économie réelle, pour soutenir les PME et les artisans qui souffrent de la crise. Cet argent-là ne sera pas perdu sur des marchés financiers mais investi pour relancer l’économie du pays. Voilà une vraie gestion en bon père de famille.

Nicolas DUPONT-AIGNAN

Député de l’Essonne Président de Debout la République

Contact presse : 06 65 12 12 34

http://www.debout-la-republique.fr/Francois-Fillon-le-tartuffe.html






Une règle de plomb pour nos finances

24/08/2011 15:15

Une règle de plomb pour nos finances


Il ne faut pas manquer d’aplomb au Président de la République pour oser défendre une règle d’or qui n’en n’est pas une.

Qui – avec d’ailleurs l’appui des socialistes - a augmenté la dette française de 45 milliards d’euros pour sauver la mise des banques en Irlande, au Portugal et en Grèce ?

Qui a convoqué le Parlement français en session extraordinaire les 6 et 7 septembre prochains pour débloquer à nouveau 15 milliards d’euros ?

C’est bien sûr le Président de la République et son gouvernement qui veulent faire croire aujourd’hui aux Français qu’ils sont soudain devenus vertueux.

Comment croire en la volonté d’assainissement des dépenses publiques de dirigeants qui n’ont fait qu’augmenter la dette et s’apprêtent à gaspiller en pure perte l’argent du contribuable ? Comment croire un gouvernement qui trouve de l’argent pour les créanciers et apporte aux Français de l’austérité ?

Quant à cette soi-disant règle d’or, il s’agit plutôt d’une véritable règle de plomb. Une règle qui, loin de permettre à l’économie française de se rétablir, va graver dans le marbre constitutionnel, telle une camisole budgétaire, des politiques qui ne vont que faire sombrer un peu plus notre pays dans le cycle infernal de la récession, du chômage, et des dettes.

Plutôt que cette règle de plomb, il faut dès aujourd’hui à notre pays une véritable bonne gestion des finances publiques.

Une telle politique consiste à ne plus jeter par les fenêtres l’argent public. Engager de nouveau 15 milliards d’euros à la Grèce ne sera pas plus utile que le précédent plan d’aide qui n’a fait que plonger cette nation dans la récession et augmenter encore sa dette.

Une bonne gestion, c’est voir qu’il est vain de vouloir réduire la dette des Etats sans augmenter les recettes, c’est-à-dire leur compétitivité. Seule une véritable politique de croissance de l’économie réelle permettra à la France de sortir de cette crise. La baisse des charges sur les PME, la sortie de l’euro et le passage à la monnaie commune, le protectionnisme sélectif, la mise au pas du secteur bancaire en séparant les banques de détail et les banques d’investissement, l’abrogation de la loi de 1973 pour pouvoir financer sans payer d’intérêts par la Banque de France les investissements publics d’avenir, voilà les mesures clés qui permettraient de redresser notre pays et de retrouver un enchaînement vertueux

Une bonne gestion consiste enfin à mener une politique de justice sociale. Notre pays, pour se relever, aura besoin de l’effort de tous, loin du deux poids deux mesures qui caractérise la politique fiscale actuelle. La création d’une nouvelle tranche d’imposition sur les revenus les plus élevés sera un effort juste et républicain pour le redressement de notre pays.

Les Français sont prêts à l’effort pourvu que cela soit au service de l’intérêt général.

Nicolas Dupont Aignan

http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Une-r%C3%A8gle-de-plomb-pour-nos-finances






Nicolas Dupont-Aignan et l’arnaque de l’immigration de masse

23/08/2011 14:15

Nicolas Dupont-Aignan et l’arnaque de l’immigration de masse


Nicolas Dupont-Aignan, invité de Pierre-Louis Basse sur Europe 1 le 28 février dernier, expose clairement sa vision gaulliste et républicaine du "vivre-ensemble" dans notre pays.

Dénonçant les impostures antiracistes et les alliances de fait entre libéraux et libertaires, il réaffirme la nécessité d’instaurer un contrôle aux frontières, et de limiter l’immigration légale afin de favoriser l’unité nationale entre nos compatriotes quelques soient l’origine, la couleur de peau ou la religion de chacun.

Nicolas Dupont-Aignan dévoile l’arnaque de... par dlrtv






« Indignés » contre « indignes »....

18/08/2011 14:30

« Indignés » contre « indignes »....


Toute la différence entre ces deux mots n’est pas tant dans l’accent aigu que dans le sens grave que leur donne l’Histoire qui s’écrit sous nos yeux.

1 Indignés ? Depuis deux ans il y a eu les « émeutes de la faim », honte pour les dirigeants des pays d’Afrique noire et du Maghreb où elles se sont produites. Puis il y a eu le « printemps arabe » (et juif ?), les manifestations des indignés à Athènes, Madrid, Barcelone, Lisbonne, Paris...Voici à présent les sidérantes émeutes de Londres, Birmingham, Manchester, Liverpool...En réalité, ce sont, désormais, les peuples de la planète, de l’Afrique, de l’Europe du Sud comme de l’Europe du Nord, du Maghreb et du Moyen Orient, qui sont indignés.

Indignés de vivre dans des sociétés qui acceptent que 20 à 50 % de la jeunesse soit déclassée, sans emploi, sans perspective de vie, sans espoir de fonder une famille, d’avoir un logement, une place digne dans la communauté nationale.

Indignés, pour ceux qui ont un emploi, par la flambée des prix de l’énergie, des produits alimentaires, simultanément avec l’appauvrissement des agriculteurs. Pour ceux qui touchent des retraites, en voie de réduction, après avoir, une vie durant, apporté leur travail à la collectivité.

Indignés par l’augmentation des impôts locaux qui les obligent à vendre la maison de leur vie. Pour tous ceux-là, c’est leur vie physiologique même qui est, désormais remise en cause.

Indignés, par la vie indigne, le sort indigne, qu’on leur fait subir. Indigne est la société qui fabrique des « indignés », angoissés, humiliés.

Indignés, enfin, car, du fond de leur détresse et de leur stress quotidien, ces femmes et ces hommes, jeunes ou moins jeunes, nos parents, nos amis, nos voisins, sont contraints de contempler un spectacle indigne : la gabegie et la jouissance indécentes d’une caste politico-médiatico-financière arrogante, avide, indifférente, et, plus que tout, incompétente. C’est l’irresponsabilité qui rend incompétent.

2 Indignes ? Sans l’accent de la détresse aiguë, avec le « e »de l’indifférence muette. Indignes ceux qui traitent avec si peu de respect leurs congénères, semblables, compatriotes, concitoyens. Qui tuent en eux l’espoir du lendemain, l’amour de la vie chez les plus petits d’entre nous.

Indignes en tolérant – ou plutôt en favorisant – toutes les activités de spéculation bancaires, monétaires, financières, sociales, foncières, commerciales, alimentaires ...au détriment des activités productives, socialement utiles, du travail, du service public.

Indignes moralement, certes, mais indignes, aussi et surtout peut-être, intellectuellement et politiquement. Car, enfin, combien de temps encore nous faudra-t-il supporter tous les faux-semblants, les artefacts économiques et politiques dont nous abusent notre oligarchie politique et nos économistes officiels, soigneusement sélectionnés par les médias en raison de leur connivence ? Et indignes ceux qui, dans le confort des classes moyennes, éduquées, mais corticalement captives, subjuguées par l’apparente complexité de sujets qu’elles apprennent dans les hebdomadaires, et restituent dans les dîners en ville sans le moindre esprit critique.

Mais combien il a été téméraire, face à ces gens indignes, d’oser s’écarter de la pensée unique et de donner un motif de lynchage mondain à la meute indigne.

3 Mais le temps est venu, enfin, où la témérité sera perçue comme du courage ou de la vision d’avenir, et la puissance comme la prébende de l’incompétence.

L’immense Maurice Allais, prix Nobel français d’économie, récemment décédé, a été complètement exclu des plateaux de télévision pendant les 25 dernières années de sa vie. Et son nom est inconnu du grand public, au profit d’économistes volubiles de seconde ou même troisième zone. Sans compter l’indicible et « patelloïde » A. Minc....qui est le seul à penser qu’il est un économiste ; comme J. Attali.

Tout ce petit monde, aujourd’hui, mouline des paroles à vide : ils n’avaient rien compris. Maurice Allais fut téméraire d’avoir raison trop tôt et trop seul : il dérangeait les jeux de la finance qu’il avait percés à jour ; et il est parti avant d’avoir pu torcher ces « xylophones » carriéristes (ne parlent-ils pas la langue de bois ?).

Il leur suffit, à tous ces falsificateurs, de rester dans la ligne, comme le firent avant eux les économistes de l’URSS. L’internationale capitaliste produit des dérives scientifiques inverses mais tout aussi fausses de celles de l’internationale socialiste. Comprendra-t-on, un jour, comment, par quelle inversion, l’erreur économique, de la mondialisation à l’Euro, a pris le pouvoir ? Au rebours des principes cardinaux et expérimentés de l’économie et des acquis des travaux des plus grands économistes ?

Les évènements, à présent, se précipitent : en quelques jours le monde occidental découvre la vérité sur lui-même et sur la sottise effarante des dirigeants qui se sont succédé depuis 30 ans à sa tête. On repense, alors, au mot du grand économiste français J-B. Say, disant des thèses aberrantes de Ricardo (qui ont pourtant servi de trame idéologique aux accords de Bretton Woods, dont le FMI et l’OMC sont issus) : « M. Ricardo pousse l’économie dans le vide ». Le vide, nous y sommes désormais, tant au plan social, que politique ou économique. Ce vide ne sera comblé que par un retour aux objectifs fondamentaux de l’économie : une « inversion des pôles ».

Soyons, comme Maurice Allais, téméraires : l’obstacle, d’ailleurs, vient singulièrement de perdre de sa hauteur et les opinions publiques tendent l’oreille. Disons, clairement et fortement, que de Paris à Bruxelles, de Francfort à Washington, en passant par Genève (OMC), nos destins ont été placés entre les mains de personnages incompétents, stipendiés, douteux, ou dangereux : Delors, Barroso, Trichet, Lamy, Strauss-Kahn (pardon : Lagarde, mais jusqu’à quand ?).

Étant puissants, riches et célèbres, il était facile, pour les médias de leur prêter aussi l’aura de la compétence, quand ils n’ont jamais été que de falots exécutants, là où il fallait des esprits sages, vertueux et courageux. Seraient-ils plus compétents, tous ces chambellans, que les prix Nobel d’économie qui, depuis des années, conseillent, dans le désert, le contraire des politiques mises en œuvre ?

Voici venue l’urgence de la raison, de la compétence, mais aussi du sentiment d’humanité qui n’en est pas si différent. Et ce sera alors le temps de la France, car qui détient, sinon elle, le souvenir des Lumières et qui, aux yeux du Monde, en apparait comme la messagère ?

Incompétents ? Les « indignes » ne veulent pas l’admettre : ils persistent et tentent de garder leur pouvoir sur nous, contre toute logique et toute raison, par une fuite en avant idéologique, sur fond de sur-dramatisation prédictrice.

Complètement ignares ou falsificateurs de l’histoire monétaire et politique des années 1920-1933, les « indignes » pronostiquent qu’un « repli national » (c’est le terme qu’ils emploient, aux antipodes de notre projet) pourrait déboucher sur la guerre ! Ignares et incompétents : Lorsque l’économiste allemand Von Mises écrivit, en 1930, la célèbre phrase, qui sera reprise à contre emploi par Aristide Briand devant la SDN, « Le protectionnisme c’est la guerre ! » il voulait dire qu’un pays devient protectionniste quand il se prépare à faire la guerre à ses voisins. Et non pas que le protectionnisme est la cause de la guerre ! Car cela n’est jamais arrivé.

Incompétents ou falsificateurs, obéissants à leurs maîtres, les « indignes » nous expliquent que tous nos malheurs viennent du fait que nous ne serions pas allés assez loin. Que signifie « pas assez loin », quand c’est dans la mauvaise direction que l’on nous emmène ? Cette direction où nous avons eu les mauvais résultats que nous payons aujourd’hui ? Les « incompétents » ne nous proposent qu’une fuite en avant, pour nous enterrer dans leur réduit dogmatique fédéraliste.

Leurs « solutions » ?

-créer une « dette européenne »fédérale pour mettre dans le même panier la dette française et les dettes italiennes, espagnoles, grecques, etc. Dette ainsi supposée plus facile à « vendre », à moindre taux (Eurobonds).

-mettre en place un « plan d’austérité européen »fédéral. En somme, il suffirait de mettre le mot magique « fédéral » (Hocus Pocus Federalus !) partout pour accomplir des miracles dont les effets se feraient sentir (peut-être), dans 15 ou 20 ans. Indignes et incompétents, ils aimeraient bien, en plus, nous prendre pour des imbéciles.

-Les « fédérolâtres »pontifiants voudraient ainsi profiter des désarrois qu’ils ont enfantés pour réaliser un nouveau coup d’état bureaucratique qui prendrait le nom de « amélioration de la gouvernance », consistant à diminuer toujours plus la liberté des nations pour les soumettre, cette fois-ci définitivement, à des fonctionnaires non élus et grassement payés, qui décideraient de tout : impôts, budgets, privatisations, services publics, éducation, retraites, mariage, immigration...

-Incompétents, totalement irresponsables, désormais dans l’affolement qui est le leur, les « fédérolâtres », tels des avions suicides, foncent vers l’Utopie. Car personne ne saurait soutenir, comme ils le font, que la disparition des démocraties nationales pourra être tolérée par les peuples, ni même mise en place rapidement, du fond de leur Bunker assiégé par les foules indignées, et par les menaces du monde extérieur auxquelles ils nous ont délibérément exposés.

-Incompétents et indignes ceux qui ne voient de l’économie que les chiffres, les taux, la dette, le budget, les agences de notation, la finance, la bourse, la spéculation amorale. Ces forts en chiffres ne comprennent pas la vie, surtout celle des autres, la vraie vie économique, celle de l’emploi digne, de l’investissement productif, la production de richesses à partager équitablement, le maintien de l’activité nationale...Et leurs retombées humaines, vitales : emploi, salaires, pouvoir d’achat, retraites, soins, éducation, justice, sécurité...

-Incompétents et indignes, ces « invertisseurs » des valeurs voudraient soumettre l’économie réelle aux questions financières alors que, c’est, bien sûr, le contraire qu’il s’agit à présent, de toute urgence, de faire : protéger l’économie pour pouvoir assainir les finances. Car il ne suffit pas de réduire les dépenses publiques, ce qui, comme en 1930, pourrait tuer le malade ; il faut avant tout, de toute urgence, sauver le tissu économique par un protectionnisme raisonné (celui dont parlent les Prix Nobel) de nos filières stratégiques ; appelons cela la légitime défense économique qui, comme la légitime défense ordinaire, sera « proportionnée »pour justifier de sa légitimité.

Les « indignés » veulent reprendre, à ceux qui en ont été indignes, le Droit de décider de leur propre destin.

Henri Temple, Délégué national DLR à la politique extérieure et à l’Enseignement supérieur, Professeur de Droit économique

 






La France soumise

18/08/2011 10:49

La France soumise


La réconciliation franco-allemande a été, après-guerre, un succès car elle était conçue sur un pied d’égalité entre les deux partenaires.

Depuis une dizaine d’années malheureusement, l’esprit de démission des dirigeants français et le retour de la volonté nationale allemande accentuent les déséquilibres.

Hier, le sommet Merkel-Sarkozy a entériné cette terrible tentation de la soumission qui envahit, à intervalles réguliers, l’histoire des élites françaises.

Derrière les fanfaronnades habituelles du Président de la République, il y a l’alignement total et suicidaire de notre politique économique sur celle de Madame Merkel.

La dirigeante allemande, contrairement à ce qui est dit par les observateurs français bien naïfs, mène très bien sa barque puisqu’elle défend bec et ongle l’indépendance allemande, tout en amenant son voisin à se soumettre.

En voulant à tout prix imiter l’Allemagne, alors même que notre situation démographique et sociale est radicalement différente, notre pays se condamne à la léthargie, au déclin industriel.

Il suffit de regarder les chiffres pour comprendre. Après la politique tragique du franc fort et 10 ans d’euro trop cher, notre industrie a perdu plus d’un million d’emplois.

La vraie cause de la dette française est bien là. Comme du triste temps du gouvernement Laval de 1935, notre monnaie trop chère épuise notre économie, l’empêche d’investir, l’entraîne dans le cercle vicieux du malthusianisme.

Bien évidement, il faut gérer avec précaution nos comptes publics et supprimer les gaspillages. A ce titre, l’instauration des 35 heures par la gauche était criminelle.

Pour autant, vouloir comme aujourd’hui, instaurer la fausse bonne idée de la règle d’or, signifierait un coup de frein brutal totalement contreproductif, surtout si l’on reste avec une monnaie surévaluée qui bloque toute capacité de relance.

Mais le problème n’est pas seulement économique, il est aussi et surtout politique et social. En acceptant d’être sous les ordres de Madame Merkel, Nicolas Sarkozy, dépositaire sous la Vème République d’une part non négligeable de la souveraineté du peuple, trahit ses électeurs. C’est la 2ème fois, après le malheureux Traité de Lisbonne qui remettait en cause le vote du référendum de 2005.

Accepter de se voir imposer la rigueur (il s’agit d’ailleurs davantage de l’austérité) par une puissance extérieure n’est pas digne de la fonction présidentielle. Les Français doivent choisir eux-mêmes leur destin et c’est le rôle de l’homme d’Etat que de les placer devant leur responsabilité.

Une autre politique est bien évidemment possible comme je ne cesse de le répéter, ce qui n’interdirait en rien une coopération avec l’Allemagne et les autres pays d’Europe.

Retrouver notre liberté monétaire, rétablir la clarté de nos comptes, baisser les charges de ceux qui relocalisent leurs activités en France, établir un protectionnisme sélectif, contrôler les banques, associer les Français à l’effort collectif par la participation dans l’entreprise : voilà les orientations d’une véritable politique nationale de salut public.

Nicolas Dupont Aignan

Photo : E. Daladier signant les accords de Munich !

http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/La-France-soumise







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